QUI AUGMENTE LE COUT DE LOYER A KINSHASA
Certainement aujourd’hui vivre à KINSHASA n’est pas chose facile lorsqu’on n’a pas une parcelle appropriée et un moyen de transport personnel. Pourtant il y a quelques définies passées cela ne posait aucun problème. Etre locataire ou manquer un moyen de transport personnel était « un faux problème ». Mais pourquoi aujourd’hui cela est devenu une mer à boire ?
Lorsqu’on interroge l’histoire, elle nous fait savoir qu’il y a 40 à 45 ans passés vivre à Kinshasa c’était vitre au paradis. Toutes les conditions étaient mises en jeu pour que la vie soit très confortable et harmonieuse. Avec le salaire que recevaient les ouvriers, ils étaient capables de payer le loyer, les frais scolaires, la provision alimentaire, les autres besoins prévus et imprévus et le reste arrivait jusqu’à l’autre bout du mois. Ce qui est curieux, à cette époque, le prix du loyer restait parfois statique durant de longues périodes. On peut se succéder trois quatre voire cinq locateurs dans une pièce le prix sera toujours le même et c’était toujours en monnaie locale.
Aujourd’hui nous vivons le contraire. D’abord le loyer est fixé en devise (dollars américain) ce qui ne peut pas se faire dans d’autres pays ; en suite même en dollars qu’on croyait capable de stabiliser les choses, le prix ne fait que augmenté. Supposons que le premier locateur paye 100$, sachez-le que se second payera 130$, le troisième 150$, le quatrième 200$, ainsi de suite.
D’après nos enquêtes, nous nous sommes rendu compte que ce sont des commissionnaires qui sont à la base de cette surenchère. Cela est suite au pourcentage de leur commission car il est convenu que le commissionnaire bénéficie d’un montant qui équivaut au montant mensuel du paiement. Ainsi si la maison coutait 130$, c’est bien lui qui proposera au bailleur le montant de 150$. Ce n’est pas amour qu’il a de ce bailleur, c’est plutôt parce que sa commission aussi sera majoré de 20$. Dans ce cas le bailleur qui voit que son revenu mensuel augmentera de 20$ ne peut qu’encourager une telle personne et ne peut plus se confier aux commissionnaires qui lui conseillent de garder le même montant.
Cela à comme conséquence, les locateurs ne sont plus en mesure de payer le loyer car son salaire est resté statique. Un salaire qui n’arrive même pas à supporter les deux bouts du mois. Ainsi tout devient difficile. La restauration, les habits, les études… Bref la vie à Kinshasa devient une mer à boire.
Pour remédier à cela, nous ramandons aux autorités congolaises de peser de tout leur poids en matière d’habitat afin de remettre l’ordre et des structures d’encadrements pour éviter des dérapages de la part de certains bailleurs.
Eugene KAPITA MUMBONGA